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Mon bilan écologique en 2021

Mon bilan écologique en 2021

Au départ, j’ai créé le site velophile.be afin de parler d’un moyen de transport moins stressant, plus en harmonie avec notre entourage, pour entretenir notre forme mais aussi et avant tout un engagement écologique. Et puis, j’ai développé ce site… et l’envie de faire mon bilan écologique en 2021 m’a traversé l’esprit.

Petit à petit, j’avais également besoin de parler de mes gestes écolos et éthiques pour rendre mon quotidien plus humain et plus nature.

Pour en arriver à tout ce que je décris sur ce site, il m’a fallu 20 années d’une évolution lente.

J’ai eu envie de faire mon bilan actuel, une auto-évaluation pour voir où j’en suis dans ma démarche écolo. Dans quelques années, nous pourrons refaire ce bilan et en constater l’évolution.

Ma Conscience écolo et plus encore @MelleBene m’ont largement inspirées pour cet article. Merci à elles.

J’ai donc conçu ma liste d’actions pour plus d’écologie. La plupart de ces points feront l’objet d’un article publié dans Eco-gestes et Ethique.

Le but ici n’est pas de vous culpabiliser, mais plutôt de vous inspirer, vous donner des idées. Cette liste n’est pas un guide à suivre, elle peut s’adapter au quotidien et à la vie de chacun. Tout n’est pas faisable pour tout le monde, je ne fais d’ailleurs pas tout sur cette liste. A chacun de voir ce qu’il veut mettre en avant et comment il veut agir. Ayez à l’esprit qu’il y a un début pour tout le monde. Si j’avais fait cette liste il y a quelques années, la plupart des points auraient été rouge!

Cette liste se veut courte, mais regroupe les actions au réel impact fort sur notre environnement, la nature, l’atmosphère, la biodiversité,… et accessible à tous de manière plus ou moins contraignante. Choisissez où vous voulez agir en priorité.


Ma liste d’actions pour plus d’écologie


Ma liste d’actions en détail

Mon bilan écologique 2021.
Image reprends en synthèse mes différentes actions pour l'écologie.

Actions individuelles

Maison

Je choisis un fournisseur d’énergie verte

Aujourd’hui vous pouvez choisir d’où provient votre énergie. Plutôt le gaz? Le nucléaire? Ou les éoliennes? L’impact environnemental n’est pas le même. Choisissez votre fournisseur en toute connaissance de cause, idéalement un fournisseur 100% vert et local. Greenpeace publie un classement en prenant en compte le type d’énergie, mais aussi sa provenance et les investissements de la société. Voici pour la France et pour la Belgique.

Je tiens tout de même à rappeler que la seule énergie qui ne pollue pas est celle que nous ne consommons pas. Économisons-là!

J’ai choisi Cociter, un fournisseur 100% vert (principalement éolienne), produit par des coopératives uniquement en Wallonie. Il a un score de 20/20 suivant Greenpeace.

J’isole mon logement

Pour réduire le réchauffement climatique, c’est une priorité assumée par les politiques et à l’impact considérable. Vous avez donc accès à des primes, aides, prêts avantageux pour vous inciter à la faire. Vous gagnerez en confort, et économiserez l’énergie et donc aussi votre argent.

Nous avons emménagé en septembre 2020 et il n’était pas possible d’isoler avant l’hiver. Nous avons donc passé un hiver dans le froid avec des courants d’air autour de chaque fenêtre et du plafond. Notre priorité pour l’hiver prochain sera de changer les châssis et d’isoler le plafond. L’investissement sera très vite récupéré avec les économies que nous ferons. Ce n’est qu’un début, il y a encore de boulot… isolation des murs, du sol,…

Si vous êtes locataire, il est également possible de faire de bons choix énergétiques. En Belgique, la location est soumise à la réglementation PEB. Ce qui signifie que lors de la visite d’un logement, vous devez avoir accès à ce PEB. Choisissez un logement avec un bon PEB. Mais qu’est ce qu’un PEB? C’est un certificat qui permet d’évaluer les dépenses énergétiques du logement. Ainsi vous aurez une idée de vos futures dépenses en énergie et de facto de son impact sur l’environnement.

Transport

Je réduis mes voyages en avion

C’est plutôt clair… l’avion pollue beaucoup trop. A éviter au maximum, mais c’est pas toujours faisable.

Nous avons déjà pris l’avion pour l’Italie ou l’Espagne mais faisons dorénavant le choix de ne prendre plus que le train ou d’autres modes de transport alternatif sur le continent européen.

Par contre, nous rêvons de certains voyages où ne pas prendre l’avion devient compliqué… (Canada principalement). Mais c’est pas à l’ordre du jour… il y déjà tant de choses à voir sur le continent.

Je réduis l’utilisation de la voiture au quotidien

Se passer complètement de voiture c’est franchement pas évident dans notre société actuelle basée sur le « tout voiture ». L’important est de l’éviter dès que d’autres solutions sont possibles et accessibles (horaire et prix).

Nous avons fait le choix de ne plus avoir de voiture.

Consommation

Je réduis ma consommation de viande

On le sait maintenant, la production de viande pollue énormément. Réduisons au maximum notre consommation de viande, c’est aussi bon pour la santé. Personnellement, je suis végétarien à tendance végane. En fait, j’ai surtout du mal à me passer de fromage, c’est tellement bon :/ Ma compagne et mes enfants consomment de la viande 1 fois semaine environ.

Je réduis ma consommations de produits non nécessaires

La publicité omniprésente nous vente les mérites de tout un tas de gadgets pas toujours nécessaires. Avant d’acheter un objet, vérifions, s’il est vraiment nécessaire et privilégions l’occasion ou des solutions alternatives.

Je suis adepte du minimalisme et je vous conseille la lecture de « Vivre la simplicité volontaire, histoires et témoignages« . Cela permet de relativiser un peu sur l’utilité de certains des objets qui nous entourent au quotidien

J’achète mes vêtements en seconde main

Fuyez la fast fashion… Son but ? Vous faire consommer le plus possible de vêtements que vous ne mettrez peut-être même pas. Les sites pour acheter en seconde main sont maintenant légion. Faites un tour sur Merciki, vous y trouverez peut-être votre bonheur. Pensez également aux boutiques telles que les boutiques Terre. Si le seconde main n’est pas possible, optez pour des achats bio, végan et fabriqués localement, c’est bon pour l’environnement et l’emploi local.

Je vérifie l’empreinte écologique de mes achats

De manière générale nous achetons des produits fabriqués près de chez nous et nous vérifions les labels… bio, textile écologique, ainsi que la valeur énergétique des électroménagers,…

Je réduis ma consommation de matériel informatique

Le moins on en a, le mieux. Quand on ne peut pas s’en passer, nous préférons l’occasion et le reconditionné. Je n’ai pas de smartphone, ni de tablette,… je trouve beaucoup d’appareils pas vraiment utiles.

Je favorise le vrac et de manière générale, je supprime le plastique de mon entourage

Le plastique est issu du pétrole et est donc très polluant, il faut le limiter au maximum. Nous faisons nos courses en vrac et nous cherchons toujours des alternatives au plastique.

Autre

Je choisis une banque éthique

Vous en découvrirez plus sur NewB, ici!

Vous avez aussi la possibilité de financer des coopératives dans la production d’énergie verte éolienne ou dont le but est l’achat de terre agricole pour en faciliter l’accès aux agriculteurs et les retirer de la spéculation foncière.

Je réduis mon empreinte numérique

On parle de plus en plus de notre empreinte numérique. Surfer sur le net, stocker des photos et autres sur le cloud, avoir une boite mail ou un site internet, ça pollue et de plus en plus. Pour limiter au maximum cette empreinte numérique, je ne stocke rien sur le cloud, le streaming, c’est 1 film/mois grand maximum (je préfère le cinéma), j’ai choisi une boite mail écologique, j’utilise un moteur de recherche écologique tel que ecosia ou lilo et je limite l’utilisation de réseaux sociaux (je ne suis présent que sur Mastodon). Mais j’ai un site internet :/

J’applique les gestes écologiques du quotidien

Je ne vais pas en faire la liste ici,… elle est longue, mais la plupart, vous les connaissez déjà. Voici une petite idée.

Actions collectives

Je m’investis dans des mouvements, associations, ONG et/ou dans un syndicat, je participe à des manifestations

Plus on est nombreux à se bouger et plus nous serons entendus. Je suis engagé comme délégué syndical et la manifestation, je connais.

Je soutiens financièrement des associations, ONG.

Oui, elles ont aussi besoin de sous… c’est pas évident pour tout le monde de faire des dons. chaque geste compte. Malheureusement, c’est pas encore le cas pour moi.

Je fais pressions sur les politiques locales et nationales pour qu’ils agissent.

Ne sous-estimez pas ce point. l’objectif d’un politique est de se faire réélire, s’il constate que la population adhère à une idéologie, il s’empressera de rejoindre le mouvement. Il y a plus ou moins 10 ans, seuls les écologistes faisaient de l’écologie… aujourd’hui tous les parties s’y sont mis! Ils ont compris que la population y adhère de plus en plus. Alors interpeller les politiques, c’est leur montrer sur quoi porte l’intérêt de leurs électeurs…

Je ne le fais pas encore en tant que citoyen (mais bien en tant que délégué syndical) car ces mêmes politiques sont aussi mes employeurs,…

J’affiche mon engagement et les raisons de mon engagement autour de moi et sur le net.

En parler autour de soi, c’est montrer que nous sommes de plus en plus nombreux. Cela peut aussi donner des idées, faire réfléchir, susciter le débat. C’est mon objectif avec ce site. J’en parle bien sûr aussi autour de moi, auprès de mes collègues, de mes amis,… Auprès de beaucoup d’entre eux, j’ai sûrement une étiquette d' »écolo-bobo ».

J’essaye d’influencer des changements écologiques dans l’entreprise où je travaille.

C’est pas toujours évident, mais les mentalités changent. l’écologie au travail est un vrai levier pour la transition, utilisons-le. C’est ainsi qu’un groupe à été créé dans la commune où je travaille. Son but est de promouvoir les gestes écologiques au sein du personnel et pour que la commune, représentée par son personnel, donne l’exemple de la transition auprès de la population. Différentes actions ont déjà été mises en place.

Je ramasse les déchets à l’extérieur

C’est tout bête, mais les déchets qui s’accumulent dehors détruisent notre planète et surtout (malheureusement) en attirent d’autres. Lorsqu’un lieu est propre, on a tendance à le respecter et à le laisser propre. Quand je le peux, je ramasse les déchets dans les lieux publics autour de mon logement. Mes filles me le rappellent et n’hésitent pas à ramasser les quelques déchets qui trainent sur leur plaine de jeux 😉


Conclusion

Depuis 20 ans maintenant, je m’intéresse à mon impact sur l’environnement et j’essaye d’agir et je m’engage pour un mieux écologique.

Le bilan que je vous présente aujourd’hui est le fruit d’une lente évolution qui a pris 20 ans et qui continue encore maintenant… il y a encore 2 mois nous avions une voiture, ce n’est plus le cas, il y a 3 ans acheter en vrac n’était pas du tout à l’ordre du jour et j’utilisais l’avion pour me rendre en Espagne.

Je ferai un nouveau bilan dans quelques années tout en espérant continuer à évoluer.

Cette liste vous fait peur? Si vous ne réalisez qu’une seule chose, mais à fond, c’est déjà génial. Et puis, on a tous commencé quelque part.

Pour terminer, Géo a recensé quelques gestes que nous croyons écologiques et qui ne le sont finalement pas, ça vaut le coup d’y jeter un oeil 😉

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