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Livre: Une autre fin du monde est possible

Livre: Une autre fin du monde est possible

Résumé du livre « une autre fin du monde est possible »

Voici la quatrième de couverture du livre « Une autre fin du monde est possible »

La situation critique dans laquelle se trouvent la biosphère et nos sociétés n’est plus à démontrer. Les dynamiques d’effondrements passent progressivement du probable au tangible, signifiant la fin du monde tel que nous le connaissons.
Comment se projeter au-delà et dessiner les contours non pas d’une survie, mais d’une manière de vivre ce siècle de catastrophes ? Comment passer d’une posture de repli à un enthousiasme collectif ? Un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. En plus de la collapso-logie (science), il est nécessaire d’aller explorer la collapso-sophie (sagesse)…

Aller plus loin…

« Si vous mettez dix survivalistes dans une forêt pendant des mois, explique Kim Pasche, ils vont s’entretuer et détruire la forêt. Si vous mettez dans la même forêt dix Amérindiens, non seulement la forêt sera plus belle et productive, mais ils auront constitué une tribu, une vraie communauté d’humains en lien avec les autres êtres vivants. »

Malgré ces divergences, les auteurs nous amènent au concept de communauté… Créer des communautés, c’est se rendre compte que l’union fait la force. La difficulté résidera à créer un réseau et des liens entre communauté différente. Les survivalistes, les zadistes ou autres habitants d’écovillage ont le même objectif, faire face à l’effondrement qui nous attend. Il faudra s’unir.

C’est tout l’objectif de Myclium en Belgique. Rassembler ces réseaux pour ne plus se sentir seul face à ce constat d’effondrement. Qui ne s’est pas déjà senti incompris quand il a évoqué l’effondrement ? Aujourd’hui, le réseau se développe.

Livre: une autre fin du monde est possible.
Photo en gros plan de champignon au chapeau noir. L'arrière (un sous-bois) est flouté.
En blanc sont écris les missions de Mycélium cité dans le livre. "Déployer les Transitions, Tisser les 2siliences, Changer d'échelles" et "un écosystème pour la transition"

« Dès 1985, voyant que les catastrophes n’avaient pas le même rythme (rapide) que les progrès scientifiques (lents), Soulé souleva alors une question épistémologique fondamentale. « Désormais, disait-il, il faut agir avant de connaitre tous les faits ; les disciplines de crise sont donc un mélange de science et d’art, et leur poursuite exige de l’intuition ainsi que de l’information. » Autrement dit, si nous attendons de tout savoir avec la plus grande objectivité avant d’agir, nous serons condamnés à assister impuissant au déroulement de l’Anthropocène depuis les fenêtres des paisibles laboratoires. »

Il faut à nouveau « progressivement percevoir chaque être avec des nouveaux yeux, non comme un simple élément de décor, mais comme un possible partenaire. Nous devrons dès que possible prendre exemple sur l’entraide qu’il existe entre ces éléments de la nature. Cette entraide sera la clef. » Elle existe partout autour de nous dans la nature… c’est d’elle que nous devons nous inspirer.

Les auteurs aborderont également la relation qu’il existe entre droit des femmes et écologie. Deux notions liées depuis toujours et qui ont une histoire commune.

Tu veux savoir comment agir?

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